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Le micocoulier

Le micocoulier, un arbre ornemental aux fruits comestibles

Carte d’identité

  • Nom scientifique : Celtis australis
  • Nom commun : Micocoulier austral, Falabréguié
  • Famille : Ulmaceae (Cannabaceae APGIII)
  • Type biologique : arbre
  • Floraison : automne et été
  • Type de feuillage : caduc
  • Taille : 15 à 25 m de hauteur 1 m de diamètre de tronc
  • Couleurs : fruits rouges à noirs (micocoules), feuillage vert, tronc gris
  • Milieux : forêts claires, arbres d’alignement en milieu urbain
  • Particularités : bois dur et résistant utilisé comme bois d’oeuvre (manches d’outils), ombrage (feuillage dense), fruits comestibles qui nourrissent notamment les oiseaux. Résiste à la sécheresse.
  • Situation : est présent sur tout le territoire de Nîmes Métropole

Présentation

« Le micocoulier est un arbre ornemental de ville particulièrement adapté à nos régions qui souffrent du réchauffement climatique », assure Sylvain Bidot, animateur territorial de la ville de Nîmes. « Son feuillage très fourni produit un petit effet glaciaire très appréciable l’été. Sous l’arbre, la température peut baisser de près de 10 degrés. »

L’envergure du celtis australis atteint jusqu’à 8 à 10 mètres dans les meilleures conditions et sa hauteur peut monter jusqu’à 20 mètres. « Ses racines vont puiser l’eau très profondément au point qu’il est très difficile à déraciner », ajoute Sylvain Bidot. Aux heures les plus chaudes, pour limiter leur transpiration (l’évapotranspiration), les feuilles replient leurs bords. Elles changent aussi de position pour se laisser flotter au gré du vent, pointes vers le bas.

S’il remplace de plus en plus le platane, le micocoulier n’offre pas autant de cavités à l’intérieur de son feuillage et n’attire donc pas une biodiversité aussi importante. « Comme le lierre, il produit des petites baies, les micocoules, qui sont une ressource alimentaire pour les oiseaux, en automne et durant tout l’hiver », note Sylvain Bidot. Les fauvettes à tête noire, par exemple, font des orgies de micocoules, ainsi que les écureuils.

Les humains aussi tirent bénéfice de ces fruits comestibles. « Le noyau est très riche en lipides, une poignée apporte les bons acides gras », indique Sylvain Bidot. « Les feuilles généreuses en minéraux et vitamines sont remplies de tanins qui soignent les maux de gorge et les diarrhées. »

Les Gardois connaissent depuis des lustres les richesses de cet arbre au bois très dur, mais léger et flexible. A Sauve, vers Le Vigan, ses branches aux formes particulières servent à fabriquer des fourchesdepuis des siècles. Le Conservatoire de la fourche de Sauve fait d’ailleurs découvrir la culture et la fabrication de fourches en bois de micocoulier.

Des sorties découvertes avec la Ville de Nîmes

La Ville de Nîmes propose deux fois par mois des sorties familiales gratuites, pour découvrir les espaces naturels de Nîmes, soit près de 1000 hectares dans la garrigue alentour, ainsi que les Jardins de la Fontaine.